Alors comme ça je poste pas hein ?
Ben j'ai bien envie que celui-ci soit le dernier de mes posts.
J'ai envie de me faire du mal je crois ou bien tout simplement de terminer le travail d'autres.
Alors je vais me délester de quelques poids.
Par où commencer? Ah oui, je suis un abominable connard, le pire abruti que la terre ait jamais portée. Attention je ne suis pas dénué d'intelligence, j'étais même bon au lycée, même très bon. Après ça s'est un peu gâté mais bon c'est encore pas catastrophique. Non pour tout ce qui est de faire ou de dire ce que tout le monde fait ou dit, ça va j'arrive à m'en sortir. Mais je suis con d'une manière beaucoupl plus insidueuse, une manière d'être con qui laisse des séquelles, une qui vous donne une splendide tête de vainqueur.
Vous savez dans une soirée il y a toujours un gars qui porte toute la misère du monde sur sa trogne, dans le train y a toujours un pauvre gars qui fixe ses chaussures tout le long du trajet, à la caisse des magasins y a toujours un blaireau qui se laisse passer devant, entre amis, y a toujours un gars qui dit des conneries, bref y a toujours ce pauvre demeuré dont tout le monde dit, il est marrant, c'est un brave type.
y a toujours ce crétin invétéré qui hante tous les cercles sociaux, dont tout le monde dit qu'il est gentil et trop cool mais dont tout le monde aussi est bien content de ne pas avoir à le supporter minute après minute.
Vous savez celui qu'on regarde en se disant :"il a l'air tranquille, j'aimerais bien être comme lui" et puis après un petit temps : "ouais 'fin on sait jamais ce qu'on gagne, je suis bien comme je suis."
ben vous savez quoi, j'en suis même pas à ce niveau-là.
Moi je suis plutôt le gros connard. Celui qui ne dit jamais rien quand il ne connaît pas les gens. Celui qui ne dit que des conneries quand il les connaît. Celui qui arrive à faire croire aux autres qu'il existe. mais après quand on se demande:"mais au fait il fait quoi de sa vie finalement?" alors là s'ouvre le livre des mystères. Ou plutôt le manuel de l'oubli rédigé par un amnésique manchot. Il n'y a rien, absolument rien.
Oh ça n'a pas toujours été comme ça, rassurez-vous. Avant c'était ... pire. Maintenant le connard s'est trouvé des excuses, il a drôlement des bonnes raisons d'être aigri comme ça. ben non même pas, le connard est un connard point. (belle figure de style.)
Putain mais ma vie ne ressemble à rien, ou plutôt elle ressemble à tout. Oui elle ressemble à tout, en fait elle aspire tout, parce qu'elle est transparente. Elle est creuse, c'est une bonne chose, il y a plein d'espace à remplir alors? Non parce que la cape sans teint qui emmitoufle mon rien du tout est définitivement trouée.
Et ces phrases là, elles non plus elles n'ont aucun sens (on m'a toujours dit qu'écrire en pleurant ça ne servait à rien) et je m'en fous. oui je m'en fous et là j'arrive au deuxième point.
Je m'en fous oui. Je suis plus mythomane que l'ensemble des déités connues et inconnues. Juste à l'instant j'ai dit que je pleurais or ce n'est pas vrai. Ou plutôt pas tout à fait. j'ai des milliers de larmes qui traversent mon corps et ce qui fut mon coeur. Mais elles ne coulent pas au dehors, il y fait bien trop doux. Oui parce que voilà, j'ai oublié de dire, j'aime la douleur moi, j'aime souffrir moi, la mélancolie est ma maîtresse moi. Ce serait trop facile d'aller bien, de se dire que
Parce que moi je ne peux pas penser positivement parce que je vous le rappelle je suis un gros connard. Un gros connard égoïste.
Ah mais oui où ai-je la tête, j'allais oublier ça!
Je vous ai déjà dit que j'étais un connard? (mais pourquoi je dis vous, je parle tout seul, je délire). Oui mais attention je suis un connard conscient de l'être et je continue à l'être parce que je ne pense qu'à moi. Bien sûr penser et vouloir rendre quelqu'un d'autre heureux pourrait faire pencher la balance et laisser croire que je ne suis pas si égoïste mais que nenni, tout ça ce n'est pas vrai. Je suis un putain de chié de mégalomane. Tout ce qui m'intéresse c'est qu'on me plaigne et qu'on s'occupe de moi (pourquoi faire un "oueblog" autrement?). De toutes façons j'ai raison et je suis un connard. Et puis pitoyable aussi.
Ouais pitoyable parce que je ne fais rien de ma vie. D'un coup je me suis mis à tomber amoureux et alors j'ai devenu fou. (Ma syntaxe va très bien merci.) Du jour au lendemain j'ai passé tout mon égoïsme - qui se dissimulait jusqu'alors en faisant semblant de s'intéresser aux autres, à mes amis - à aimer une fille, une femme. L'on dit que l'amour rend aveugle, moi je suis devenu également sourd et con. Ah non, ça je l'étais déjà mais plus encore alors. j'ai égoîstement pensé qu'être attentif et amoureux, montrer qu'on l'est, vivre non pas pour ou avec mais vivre quelqu'un était une bonne façon de diriger son égoïsme à quelque chose de vrai. En fait je me rends compte que ce que j'appelle égoïsme devient petit à petit ce que d'autre appellent être, âme, vie. Bref je m'étais dit que c'était une bonne chose. mais j'avais oublié quelque chose. Je suis con et donc j'ai tort. Qu'importe ce que je peux faire ou penser, au bout du compte, j'ai tout faux, c'est tout l'avantage d'être un connard, au moins les causes ne sont pas à chercher bien loin... Et puis il faut croire que ça ne l'a plus amusée d'être au centre de ma vie comme ça. Faut dire être au centre de rien c'est grisant au début mais après ça devient glacial. Oh bien sûr, de la chaleur j'en donnais mais peut-être trop. Et puis comme je suis con, j'avais pas compris qu'il ne faut jamais rien donner, après l'autre croit que l'on n'est qu'un distributeur...
Et puis tout ça pour quoi finalement? En résumé je viens de reconnaître publiquement que je suis un minable, que j'ai aimé et aime toujours quelqu'un de beaucoup moins minable que moi, que je suis en train de m'enfoncer encore plus en déballant à la tête de n'importe quel surfeur infortuné qui aura eu le malheur de mettre quelques lettres assemblées maladroitement dans un moteur de recherche, en déballant donc ce pathétique constat de non vie.
Pire qu'un enfant, je pleure pour un caprice qui n'en est pas un. Je regrette des choses qui n'existent pas. Je crois à un monde qui ne verra jamais le jour. Je vis dans une terre qui a sombré il y a longtemps. Et je tourne je tourne je tourne. J'en ai marre de tourner. J'en ai marre de constater. J'en ai assez qu'on se foute de ma gueule ou qu'on s'en moque (c'est sans doute ça le pire). Et puis j'en ai assez de faire toujours semblant, de me faire croire même des fois que je suis.
Ne le croyez pas vous non plus, vous auriez tort.
D'ailleurs ne soyez pas ici, il n'y a vraiment rien à voir ni à constater.
ce post est une fiente, il se meurt tout seul. ce blog aussi et moi de même.
Tout compte fait ce sera le dernier post de cette foutaise de simili "truclog" comme font les autres. C'est désespérant.
[ C'est pas vraiment comme ça que j'envisageais la fin mais les fins à la con je commence à être habitué. D'ailleurs faut que j'en prépare une autre. ]
L'instantanné (précédent log qui a été coupé)